Résumé :
|
36, Avenue Georges Mandel pourrait être le titre d'un roman de Modiano, d'une chanson de Barbara, mais quand Raimund Hoghe en a fait le choix, c'est avec un dessein particulier que les aficionados auront immédiatement compris. L'adresse à elle seule, dans tous les sens du terme, nous relie à une personnalité aujourd'hui mythique de l'art lyrique, Maria Callas, et son dernier domicile à Paris. Dans l'espace vide, dénudé, de la chapelle des Pénitents blancs, l'artiste allemand marche en funambule selon ce que lui dicte l'impact de cette voix, si puissante et singulière qu'elle a profondément marqué de son empreinte la seconde partie du XXe siècle.
|