Résumé :
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Serge Lifar a été sans doute lun des plus grands chorégraphes français de la première moitié du XXème siècle. Or, curieusement, il nexiste que peu douvrages sur cet artiste, mis à part les quelques monographies de Jean Laurent, de Gropius, de Schaïkevitch et, bien sûr, ses autobiographies. Les recherches de Jean-Pierre Pastori lont mené à se pencher très profondément sur son passé et, grâce à de nombreux documents inédits, quil sagisse de lettres retrouvées ça et là chez des collectionneurs privés ou des archives peu consultées, telles que celles du Ministère des Affaires Etrangères ou, encore, dun tapuscrit (document tapé à la machine) inédit, il a pu compléter les éléments dont on disposait jusqualors. Mais pas seulement. Lifar, on le sait, était mégalomane et, comme tous ces personnages, il avait tendance à arranger faits et choses à son avantage, les embellir, quitte à en déformer la vérité. Cet ouvrage a dabord le très grand mérite de rétablir lexactitude des choses. Il fait également la lumière sur la personnalité réelle de ce grand chorégraphe, sur le rôle exact quil a joué dans le domaine de la danse entre les années1930 et 1950, notamment à lOpéra de Paris lors de la dernière guerre. Fourmillant danecdotes passionnantes dûment référencées (ce qui en fait sa richesse), cest aussi un regard sur la vie artistique de lépoque. Il est complété par une bibliographie sélective mais bien fournie, une filmographie et la liste chronologique de ses uvres.
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